Voici, les fêtes de Noël sont enfin passées. Oui, je n’aime toujours pas cette période de l’année. Toutefois, difficile de se projeter dedans quand on n’a eu que de mauvaises expériences avec ces fêtes. J’ai eu ma dose de déplorable passe dans cette période-ci. Même si mes enfants sont là et que cette période leur appartient. Oui, c’est pour eux que l’on doit présenter toujours bien, mais vraiment pas facile pour ma part. J’étais souvent à la rue pendant cette période de fêtes. Regarder les gens s’amuser et de devoir soi-même se battre pour se nourrir, savoir où dormir et survivre au froid. Étant petite, généralement, je pleurais toujours un de mes parents que je n’avais pas autour de moi. Oui, les familles d’accueil, les foyers, n’ont pas arrangé ma façon de voir les choses. Je reste la plupart du temps seule dans ma bulle de dépression à pleurer. Mais, cette année, mon antidépresseur était là pour moi pour me donner ce pansement dont j’avais besoin. De plus, pour une fois, je soufflais, appréciant ce que je n’avais jamais pu réellement vivre avec bonheur. Nous avons fait simple, mais efficace, une raclette. Mes gosses et ma femme en ont pleinement profité et moi aussi. Enfin, un bout de lumière dans toute cette ombre. Cependant, vous ne pouviez pas imaginer le bien que cela m’a procuré. Souffler, se laisser porter par cette vague de bonheur et d’un réel plaisir, quand on n’a jamais connu cela. Oui, je dois m’en sortir pour mes enfants et ma femme. Je dois me battre. De plus, je ne suis plus seule à devoir supporter cette zone. Et, pour cela, c’est la meilleure des récompenses que l’on puisse recevoir. Juste du bonheur…
Déc29
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Voici, les fêtes de Noël
About the Author: Johanna
Johanna, femme transgenre seule avec, c'est haut et c'est bas. Heureuse et malheureuse. Elle s'aide de ce blog pour se sortir de cet enfer qu'elle s'est construite d'elle-même. L'écriture aide, pourquoi pas moi.