Kikou à tous

Je souhaite au travers de ce blog vous parler de mon parcours de transition de changement de sexe d'homme à femme transgenre. Dans le jargon de la transsexualité, c'est ce que l'on nomme, faire une MTF (Male To Female). Alors voici mon histoire, elle est mon histoire, elle est unique. Chaque parcours de transition est unique, pas un seul ne se ressemble. Si par ses quelques mots je pouvais aider des personnes en recherche de genres ou même redonner le sourire à certaines personnes sur ceux qu'est une transition, j'en serais heureuse.

Mon parcours a commencé à l’âge de mes quinze/seize ans. Je me suis recherchée à l’âge de l’adolescence. Mes premiers doutent, on débutait, car j’étais attirée à porter des dessous féminins. Beaucoup de questionnements m’ont traversé l’esprit. Un premier sous-vêtement acheté en cachette puis une jupe que je portais quand je me retrouvais seule, oui par peur du regard des autres. Mais, avec ce sentiment de liberté, je me sentais revivre. Est-ce que je suis dans la normalité, je ne me sentais vraiment pas bien dans ce corps de garçon que j’ai toujours repoussé d’une manière ou d’une autre ! Je me posai toutes ses questions sur mon identité de genre également sur ma sexualité. Cela fait beaucoup pour une personne seule qui est constamment en fugue. Puis ça m’est passé, ce mal-être, qui était, constamment, présent. De plus, j’avais régulièrement ce mal-être au fond de moi, pourtant, je n’y pensais plus. Les années passèrent…

À l’âge de mes 18 ans, j’ai voulu discuter de tout cela avec quelqu’un sur mon questionnement de mon genre, néanmoins je n’ai pas eu la force, d’aller discuter de cela. J’étais déjà assez mal dans ma peau. Le temps passe, j’ai rencontré ma femme Audrey, nous avons eu nos trois enfants. Donc, j’ai eu mise tout cela de côté et bien enfouie au plus profond de moi. Parce qu’elle m’aurait sûrement prise pour une folle, si je lui avais annoncé que je voulais plus de ce Monsieur, que je ne supportais, plus. Enfin, c’est ce que j’en pensais de son regard de l’époque. Les années se sont écoulées et, en 2018, je n’en pouvais plus et il fallait que je change pour moi, pour mon bien-être, et celui de mon entourage. Ainsi, c’est en juin deux mille dix-huit que j’ai décidé de l’annoncer à ma femme. Pas facile de lui annoncer mon désir de transition, par peur de la perdre, par peur qu’elle me rejette, mais c’était tellement dur pour moi à vivre qu’il fallait passer ce cap. Un après-midi lorsque les enfants étaient à l’école, je me suis tournée vers elle, et je lui et dit, il faut vraiment que je t’annonce quelque chose ! Elle m’a regardée, j’ai bafouillé deux à trois minutes, je n’avais plus le choix, il fallait que sa sorte. De plus, je lui ai dit, tu sais, je dois t’annoncer que je me sens très mal dans mon corps, et que je souhaiterais changer de sexe. Par ailleurs, j’en ai besoin pour vivre mieux est me sentir heureuse. Tu es la première personne à qui j’en parle. Si tu désires continuer avec moi cette relation, ce sera avec ma transition ou alors je ne pourrais pas te l’imposer, mais notre histoire s’arrêtera là. Ainsi, elle m’a regardée droit dans les yeux eu quelques minutes d’évasion. Ensuite, m’a dit, tu sais, je t’aime, j’ai toujours été présente dans les bons et mauvais moments, ce n’est pas aujourd’hui que je vais te laisser tomber. Enfin, j’avais prononcé ses quelques mots imprononçables. Le plus dur était fait, enfin, soulagé de ce poids sans fin.

Maintenant là dur et longue route, vers ma liberté commencer. Nous étions perdues, sur le chemin a emprunté, sans savoir ou se renseigner n’y ou par où commencer. Ma femme a alors téléphoné de partout en France, car nous étions perdues dans nos recherches. En passent des coups de téléphone par les hôpitaux de Lyon, Marseille, Paris, Bordeaux, mais beaucoup nous rigoler au nez au bout du fil. Baladé de droite à gauche, tous se renvoyèrent la balle, pourtant madame, vous devez appeler ici ce qu’il nous disait est quand on a appelé ici, non appelé là. Ha, la, la, quand j’y repense ses pourritures, nous aurons bien fait gaspiller de la salive et personne pour nous guider dans ma démarche de changement de sexe. Mais, je n’ai rien lâché. Six mois passèrent et, un soir en discutant avec une connaissance d’une connaissance, j’ai pu avoir le numéro d’une endocrinologue pour pouvoir obtenir les hormones féminisantes. Je me suis empressée de lui téléphoner, elle m’a alors fixé un rendez-vous quelques mois plus tard… Enfin, le jour J de ce premier rendez-vous était enfin venu, ma femme est moi étaient heureuse d’un premier aboutissement.

En septembre, deux mille dix-neuf, elle nous a reçues, toutes les deux, j’étais rassurée que ma femme puisse être à mes côtés. Lors de l’entretien avec elle, j’ai parlé de mon besoin vital de faire ma transition. Elle m’a alors posé des questions sur notre vie. L’endocrinologue m’a ensuite demandé quel parcours je souhaite entreprendre deux choix se tenaient devant moi. Les choix entres un parcours avec une association transgenre, c’est-à-dire avec une équipe pluridisciplinaire, une équipe de médecins déjà préconçues, où donc le choix d’un parcours libre, mais il faut trouver tous les médecins. Mais, sans m’en dire de plus, elle m’a dit qu’il valait mieux que je passe par un parcours libre. Ma ensuite demandée de faire au plus rapidement avec mon médecin traitent une demande de prises en charge ALD 31 (Affection de Longues Durées) pour une prise en charge à cent pour cent pour tout le parcours de transition (rendez-vous, traitement, opération). Elle m’a alors prescrit une prise de sang pour vérifier et puis avoir une base de mes taux d’hormones, œstrogènes, testostérones, également elle m’a prescrit un bloqueur de testostérones l’Androcur 50 mg/j. Comme l’Androcur est de l’acétate de cyprotérones est un médicament avec un risque de méningiomes (Tumeurs Bénignes) elle m’a prescrit, une IRM, du cerveau, pour obtenir une base pour savoir si je développe un méningiome. Puis elle me dit que dans le cas où, je voulais me faire opérer d’une vaginoplastie, c’est-à-dire la reconstruction d’un vagin à partir d’un sexe d’homme. Et, de pouvoir bénéficier de la prise en charge financière de l’opération par la Sécurité sociale, j’étais obligée est que cela était obligatoire, c’était d’être castré chimiquement. Et, de prendre pendants deux ans, un castrateur chimique, donc ce fameux l’Androcur. Enfin, elle souhaitait me revoir au mois de janvier deux mille vingt, pour instaurer les hormones féminisantes. Nous sommes alors sorties toutes les deux de son cabinet médical, et nous avons pleuré comme deux enfants. J’étais soulagée que, cela, ce soit bien passé, c’est que nous avons fait un pas de géant depuis juin deux mille dix-huit.

Ainsi, nous sommes allées directement à la pharmacie de notre village, récupéré l’Androcur pour que je puisse au plus vite commencer mon traitement et arrêté de perdre du temps. J’en avais assez perdu depuis toutes ces années. Les semaines qui suivent, j’ai également fait toutes les prises de sang qu’elle m’avait prescrites, puis rendez-vous pour mon IRM de contrôle. De plus, il fallait encore trouver le ou la psychiatre qui me délivrerait l’attestation de dysphories de genres, car sans cette attestation je ne pouvais pas non plus me faire opérer. Donc, je me suis tournée vers le site internet qui regroupe tous les corps médicaux pour les personnes en dysphories de genres. Avec leurs adresses et tous les numéros de téléphone que l’on pourrait rechercher dans le cadre d’une transition. Bddtrans.fr sur ce site, nous trouvons tous les médecins que nous avons besoin sur simple inscription et gratuites. Cela nous a énormément aidées dans toutes nos démarches. Il fallait de plus que je prenne contact avec un chirurgien-urologue. Par ailleurs, nous avons appelé beaucoup de chirurgiens, mais aucun n’a satisfait de ma démarche le temps d’attente trop long pour l’opération. Pareillement pour les délais pour la première rencontre avec le chirurgien. Par ailleurs, nous avons trouvé un chirurgien à Lyon dans les délais pour l’opération qui était de sept ans. Téléphoné à Limoges, il fallait cinq ans d’attente pour l’opération. Continuons nos recherches, commencez à vraiment désespérer par ce temps d’attente colossal.

Arrivée du mois de janvier deux mille vingt, je retourne voir l’endocrinologue qui me fait un examen de contrôle. Puis elle me demande comment cela se passe avec Androcur 50 mg/j. Je lui réponds que je ne me sens pas bien avec Androcur est et me dit que cela va passer avec le temps. De plus, j’avais des moments, voire des jours totalement moroses. Presque déprimer, mais sans que je sois déprimée. C’est-à-dire que je ne voulais rien faire, envie de rien, aucun sourire, baisse de tension, moral à zéro. Oups le traitement ne me convient réellement pas, mais je lui fais confiance, patientons quelques mois pour voir l’amélioration du traitement. Elle décide quand même de continuer le traitement par Androcur. De plus, je lui parle de la mise à place du traitement par œstrogène, elle me demande de commencer à 1 mg/j pendant trois mois et de continuer après ses trois mois par une prise de 2 mg/j. Enfin heureuse mon moral remonte, j’obtiens enfin ces fameuses hormones. Elle me redonne rendez-vous dans six mois. Après tout cela, nous avons fait en mairie tous les papiers concernant l’administration, changements des prénoms, et de tous documents sur les documents administratifs. Oui, car pour les changements des prénoms nous avons eu deux choix soit nous passons par la mairie, soit nous passons par le tribunal de grande instance de notre ville. J’ai préféré simplifier les choses, encore une fois le temps passé rapidement et ma transition n’avancer vraiment pas vite.

Entre-temps, je me presse de contacter les psychiatres de mon département, mais sans bon espoir. Oui encore une fois de plus beaucoup ne traitent pas la dysphorie de genre aussi très peu de contact dans mon département. Même sur le site internet bddtrans.fr. Donc je décide de regarder dans la région est là boom le miracle à 350 km de mon domicile, je trouve une psychiatre qui veuille bien me recevoir. Effectivement, sans cette attestation, je ne pourrais en aucun cas bénéficier de l’opération vaginoplastie en France. En plus, l’État français nous demande de fournir, une attestation émanant d’un(e) psychiatre uniquement. Un psychologue ne peut pas délivrer ce genre d’attestation. Alors premier rendez-vous avec cette psychiatre, je lui explique que j’ai entrepris une transition, que je suis déjà hormonée et que je souhaite une attestation pour pourvoir me faire opérer. Elle me pose des questions, je lui réponds. Une quinzaine de minutes passait dans son cabinet, elle me dit d’une voie reposer, je vais vous faire l’attestation et me rajoute, ce sera le dernier rendez-vous. Moi qui ai stressé tout le long de mon trajet. Tellement stressé que je me suis ramenée avec quatre heures d’avance, pour juste rester quinze minutes dans son bureau et me retaper 350 km retour. Je suis quand même sortie de son bureau en pleurant comme une enfant en racontant la bonne nouvelle au téléphone à ma femme.

Maintenant, l’attestation en poche, je me retrouve encore sans chirurgien ! Comment faire ? Je navigue sur internet et décide de chercher malgré tout près de chez moi et la piffe, pan, boum, le miracle sortit tout droit de mes rêves, je trouve un chirurgien qui veuille bien nous recevoir. Cependant, il ne se situe pas très loin de chez moi juste à 100 km. Donc, il nous donne rendez-vous en mars 2021. Wow encore un bout de lumière qui éclaircissait notre pénombre.

Le jour J du rendez-vous, il me pose beaucoup de questions pour apprendre à me connaître. De plus, je lui réponds avec franchises et ma femme également a le droit à ses lots de questions. Pour ma part, je trouvais cela génial, car elle avait vécu, toutes les démarches et rendez-vous avec moi. Elle n’en a pas manqué une miette et cela était très important pour moi. Pour poursuivre, il me demande mes résultats de prises de sang, me dit-il en souriant, Madame, vous prenez toujours de l’Androcur 50 mg par/j. Alors, je lui réplique que oui et lui explique de plus que je ne me sentais pas très bien avec ce médicament. Il me sollicita d’arrêter mes prises d’Androcur 50 mg, et me dit de prendre DECAPEPTYL 11,25 mg en injection sous cutanée, une injection tous les trois mois. Plus puissant par son efficacité qu’Androcur sans les effets néfastes de celui-ci. Ainsi, il me dit de prendre contact rapidement avec mon endocrinologue pour lui en faire part, de me changer le traitement.

Moi, toute comblée enfin, nous parlons de cette opération si précieuse à mes yeux et mon bien-être. Ainsi, j’allais vraiment pouvoir enfin chanter, libérée, délivrée, et me sentir satisfaite. Ouf la voie de la libération n’était plus très loin, dernière ligne droite à tenir bon. Le rendez-vous se termine dans la joie puis les pleure à la sortie de son cabinet. Oups, me revoilà encore en train de pleurer avec ma femme.

Comme vous devez, vous, l’imaginer, je suis rentrée chez moi, je me suis empressée d’appeler le deuxième chirurgien pour prendre rendez-vous en lui expliquant que je devais me faire opérer d’une vaginoplastie par son confrère en septembre 2021 et que j’ai souhaité une chirurgie commune. Donc, il me donne rapidement rendez-vous deux mois plus tard pour le mois de mai 2021. Entre-temps, j’ai fait les examens qu’ils m’avaient prescrits. Arrive le mois de mai, le jour J du rendez-vous avec le chirurgien maxillo-facial. Idem comme, tous les autres médecins, il me posa des questions sur mon parcours de transition, également sur ma vie quotidienne, il me demanda ce que je voulais faire de mon visage. Je lui réponds que je souhaitais féminiser mon visage, mais pas de trop, que cela devait, rester simple et que je ne désirais pas faire de chirurgie trop prononcée. De plus, il me dit qu’il pourrait me féminiser le bas du vissage, le menton avec la mâchoire était beaucoup trop carré pour moi. Ensuite, en complément, je conseille de faire une réduction de la pomme d’Adam. Tout cela pendant que je me fais opérer de la vaginoplastie. Je lui ai fait signe que c’était bon pour moi et que c’est ce que je souhaitais depuis longtemps. Qu’il allait par ailleurs se rapprocher de mon urologue pour prévoir une date exacte d’opération commune ! Rendez-vous enfin terminer contente est heureuse de cette évolution de mon parcours de transition.

Mon chirurgien-urologue me recontacte et m’annonce une date d’opération le 9 septembre 2021 que j’accepte dans la seconde même. Il m’annonce également que le journal « La Tribune — Le Progrès » souhaiterait faire un article sur mon opération et ma transition, car je suis la première en France à faire ses deux opérations en même temps. C’est quand même que, du bonheur que l’on parle de mon histoire dans un journal en France, cela pourrait aider de nombreuses personnes dans le même cas que moi. J’accepte tout cela sans discuter. Ainsi le plus important si je peux aider potentiellement ces personnes à ne pas tomber dans la folie de la recherche de médecin, beaucoup trop se demande comment et part ou commencer quand nous voulons entamer une transition.

Le jour J de l’opération approche à grands pas, nous avons continué à faire les derniers examens réclamés par les deux chirurgiens. Il manquait encore pour terminer mon admission à l’hôpital la signature de la psychiatre que l’on n’arrivait pas à joindre par aucun moyen. De plus, elle était partie en vacances, jusqu’à la dernière minute, nous avons attendu cette signature. Oui, le petit rappelle pour pouvoir bénéficier d’une prise en charge par la Sécurité sociale, il faut trois signatures avant l’opération à renvoyer à la Sécurité sociale. La première signature est celle de l’endocrinologue, la seconde signature était celle de l’urologue, puis arrive la dernière signature de celle de la psychiatre. Ayant eu rapidement la signature de l’Urologue, ensuite celle de l’endocrinologue. Pendant tout l’été 2021, j’aurais passé mon été à téléphoner à ma psychiatre pour qu’elle me signe cette feuille. Enfin, je suis arrivée à avoir cette fameuse signature fin août 2021, grâce à la secrétaire de mon urologue, qui à force et à l’usure a réussi à l’obtenir au téléphone pour qu’elle faxe cette attestation signée. Non pas qu’elle ne voulait pas la signer, mais elle désirait faire durer le plaisir de me faire languir ! Enfin bref, cela m’aura jusqu’au dernier moment, fait stressé et rongé de ne pas avoir ce sésame pour moi.

Me voici le jour J de l’opération, tant attendue. Le taxi nous retrouve ma femme et moi le matin à 10 h du matin pour m’accompagner jusqu’à la chambre de l’hôpital. Oui, COVID oblige, elle a pu m’accompagner jusque dans la chambre normalement interdite aux personnes accompagnatrice. Je remercie encore les infirmières qui étaient présentes ce jour-là de l’avoir laissée m’accompagner. De plus, il me restait plus cas faire des bisous à ma femme et d’aller prendre une douche, enfilé la blouse pour l’opération. Ne pas oublier le petit caché pour déstresser. Cependant, je me suis endormie comme une masse jusqu’à ce que l’on me réveille pour descendre au bloc. Oui, car la vieille, je n’avais pas vraiment dormi, j’ai préparé mes affaires jusqu’à la dernière minute.

johanna endormie sur la table d'opération

Source Le Progrès : "Johanna, 34 ans, a subi une opération pour changer de sexe. Cette intervention a été une première en France avec la réalisation, à la fois, d’une vaginoplastie et d’une féminisation du visage. Photo Progrès / Rémy PERRIN

Mon opération, enfin à la porte du bloc opératoire qui avait pris un peu de retard. Enfin, la délivrance pour moi était arrivée. L’anesthésiste me demanda de penser à quelque chose que j’aimais bien, hé bien, nous avons parlé de moto histoire de décontracté et de s’endormir correctement.

johanna sur la table d'opération

Source Le Progrès : "Les chirurgiens du HPL de Saint-Étienne (Hôpital privé de la Loire) Soulier et Depeyre ont opéré ensemble, l’un sur le pénis afin de le retirer et construire un vagin et l’autre sur le visage afin de le féminiser. Photo Progrès / Rémy PERRIN

Photo 1 en taille normale
Forme masculine avant l'oération

Je me réveille tranquillement en salle de réveil. Je vous passe les détails de mon hémorragie. Pendant plusieurs jours, j’y suis d’ailleurs restée, car j’ai risqué d’être transfusée. Jusqu’au lundi après-midi, ils m’ont gardée en observation. Enfin le moment de remonter dans la chambre, de pouvoir également prendre correctement des nouvelles de ma femme et de mes enfants. Bon, sept jours à l’hôpital, cela devrait bien se passer… Les premières douleurs commencent déjà à se faire ressentir. Oui, le conformateur m’a fait très mal, mais je dois passer par là pour être belle après cette intervention tant attendue. Petite explication sur ce qui est un conformateur vaginal, un conformateur vaginal est mis en place pour évier une rétractation naturelle du vagin. C’est tout simplement un préservatif rempli de compresses. Comme illustrés ci-dessous.

conformateur vaginal

Il faut le garder trois jours consécutifs pour pouvoir le retirer avec la sonde urinaire et en plus les pansements qui englobe tout le tous. Après ça viennent les premières dilatations, car, oui, j’ai ce que l’on appelle à néo-vagin. En revanche, il risque de se refermer à tout moment si je ne fais pas, mes dilatations, avec ces dilatateurs. Oui, effectivement cela occupe tout le temps à partir du moment où l’on enlève le conformateur. La première fois que nous devons utiliser les dilatateurs se fait avec le chirurgien, qui en règle générale nous le fait. Puis, après, c’est à nous, de le faire à raison de quatre fois par jour. En commençant par le plus petit, ensuite on termine par le grand dilatateur. Le temps de chaque dilatation par dilatateur est de dix minutes à chaque fois. Le plus important est de bien les faire, sinon ça se rebouche, est obligé de se faire réopérer. Cinquante minutes pour chaque dilatation multipliée par quatre, ce qui nous donne trois heures et vingt minutes. Puis, arrivent les lavements vaginaux.

dilatateurs vaginal

Source : 5 Dilatateurs Vagiwell Premium

Vidéo médicale explicative sur les dilatations vaginales